On a beaucoup écrit et parlé de la transformation digitale des entreprises. Mais peu l’ont réellement accomplie et à part les entreprises ‘digital natives’ (et encore) le chemin est encore long. Les process clients sont bien servis mais coté salariés, c’est une autre histoire. Quid de la formation ? du learning ?

Penser avant de dé-penser !!

Logiquement, le learning devrait répondre à 2 défis majeurs de notre époque . D’abord, celui de l’apprentissage en continu qui permet de combler les lacunes entre le capital humain nécessaire à l’activité et le capital humain réel. Puis celui de la montée en puissance des soft skills.

Or, malgré des budgets confortables, la formation en entreprise est jugée peu efficace par les dirigeants. Sans doute faute d’avoir accompli sa transformation digitale pour s’adapter.

La taille du marché couplée à la non satisfaction des clients par rapport aux solutions et prestataires actuels attire les convoitises de nouveaux entrants :

  • les acteurs traditionnels (DEMOS, CEGOS…)
  • les acteurs issus de l’enseignement supérieur (CNAM, HEC…) en recherche de nouveaux marchés,
  • des éditeurs de plateforme (ex : Cornerstone, Crossknowledge)
  • des producteurs de contenu souvent spécialisés (MOOC : openclassroom, Mobile learning : teach on mars, InTeach vidéos : vodeclic…).

Le monde du Learning est donc en pleine effervescence avec :

  • de nombreux acteurs de niche,
  • une flambée des technologies (IA, VR, bots…)
  • de nouvelles approches (marketing de la formation, design thinking…).

Nous sommes bien face à un changement majeur dont les entreprises doivent s’emparer pour ne pas être dépassées. Elles doivent mettre en oeuvre une vraie réflexion et une vraie transformation digitale de la formation.

La bonne nouvelle ? Nous pouvons désormais concevoir des processus d’apprentissage plus efficaces. Car les outils pour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain sont plus accessibles et nous fournissent des données scientifiques. Par exemple, nous en savons plus sur la place du sommeil dans le cadencement des sessions de formation (cf. article »The Secret to Retaining a New Skill: Learn, Exercise, Sleep »).

Face à cette complexité et à ces opportunités, les directions de formation doivent passer d’un rôle de gestionnaire à un rôle de stratège/ designer de la formation. C’est à ce prix qu’elles réussiront la transformation digitale de la formation, au bénéfice de l’expérience salarié.

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